Rédiger ses dernières volontés est une chose, mais s’assurer qu’elles soient retrouvées (et donc appliquées) en est une autre.
Bien que vous n’ayez aucune obligation de faire enregistrer votre testament, il semble opportun de le faire afin de vous assurer que celui-ci soit aisément récupéré au moment de votre décès.
Dans le cas contraire, cela dépendra de l’habilité de vos proches à localiser ce testament au lieu où vous l’aurez conservé, et à le transmettre effectivement au notaire en charge de la succession.
Si vous confiez votre testament à votre notaire, il s’assurera de sa conservation par dépôt au coffre de l’Office Notarial.
Il se chargera également de son enregistrement au Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés, un registre national créé par le Notariat en 1971.
Ce fichier est consulté à chaque ouverture de succession auprès d’un notaire français.
Il regroupe les informations sur les testaments et tout autre document jugé utile de retrouver au décès d’une personne : donation entre époux, clauses bénéficiaires de contrats d’assurance-vie, engagement Dutreil…
Par ailleurs, les registres de dispositions de dernières volontés d’Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Lettonie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Saint-Pétersbourg sont interconnectés et permettent ainsi à tout citoyen européen de découvrir les dispositions testamentaires laissées par un défunt quel que soit le pays ci-dessus où cette disposition a été inscrite.