Passez vos vacances avec un notaire (2/2)

Votre été sera notarial ou ne sera pas !

David Notaires – Aix en Provence vous invite à découvrir la deuxième partie de sa saga estivale sur les livres qui vous permettent d’emporter un notaire avec vous pendant vos congés, que vous souhaitiez en savoir plus sur la profession ou vous détendre avec humour.

Les Actes Cécile GuidotCréatif – Les Actes, Cécile Guidot (roman)

Cécile Guidot est diplômée notaire. Elle a travaillé dans des services spécialisés en droit de la famille à Paris pendant 10 ans. C’est de cette expérience qu’elle s’est inspirée pour écrire son premier roman « Les Actes ». Succès de librairie, « Les Actes » a ensuite été suivi par « Les Volontés » et devrait être adapté en série télévisée.

L’histoire se déroule au sein d’un grande Étude parisienne où l’on suit Claire Castagne, notaire-assistant atypique et fraîchement embauchée, qui plonge au cœur des secrets des familles qui la consultent.

Le roman explore deux mondes : d’une part, celui du notariat, ses traditions et ses codes, et, d’autre part, celui des clients confrontés aux épreuves de la vie : divorce, donation, héritage… Des situations qui peuvent s’avérer délicates et conflictuelles.

Les notaires restent les témoins des grands moments de la vie des personnes. Ils assistent aux joies (mariage, adoption, achat…) et aux douleurs (successions, divorces…). Ils traitent bien sûr des questions patrimoniales. Mais ils ont également une fonction déterminante en tant que médiateur dans les relations humaines.

C’est ce rôle complexe que Cécile Guidot a souhaité illustrer dans un roman-fiction facile à lire, à la terrasse d’un café comme le personnage principal par exemple !

le genre du capital Céline BESSIÈRE, Sibylle GOLLACMilitant – Le Genre du Capital, Céline Bessière, Sibylle Gollac (étude sociologique)

On bénéficie aujourd’hui d’une information relativement fournie sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Mais on traite beaucoup plus rarement de la parité en matière de patrimoine.

C’est donc de façon novatrice que deux sociologues se sont intéressées, par le biais d’une étude ethnographique, à l’origine des inégalités de genre dans la répartition du patrimoine familial.

Il en ressort que la famille, au-delà d’un ensemble de liens affectifs, représente également une institution économique dans laquelle circulent et se partagent des richesses.
Les recherches, établies sur une vingtaine d’années, comprennent les situations communes suivantes : divorces, séparations, donations, successions.

Les notaires ont fourni des informations précieuses à la concrétisation de cette étude. En effet, les actes notariés constituent une base cruciale tant ils comptent d’informations enregistrées sur les familles et leur patrimoine. De plus, les offices notariaux accueillent ces familles dans l’ensemble des moments de transmission. Enfin, les notaires eux-mêmes sont les juristes les plus proches du noyau familial. On parle d’ailleurs souvent du « notaire de famille ».

Les 3000 procédures judiciaires étudiées ont également permis d’observer et d’interroger des avocats et des juges aux affaires familiales.

Finalement, et malgré la forte féminisation des métiers de notaires, avocats et juges, les deux sociologues concluent que l’ensemble des professionnels du droit favorisent, souvent inconsciemment et dans une volonté de maintien de la paix des familles, les hommes au détriment des femmes.

Un ouvrage d’intérêt afin de remettre en perspective ses choix en matière de répartition de capital, pendant la vie de couple, puis au moment de la rupture.

Pour David Notaires – Aix en Provence, Elodie Letouche

Elodie Letouche droit international